lundi 29 août 2011

Bienvenue en Corée du Nord !

Ou presque. Notre périple touche à sa fin, mais nous avons décidé de nous rendre dans un des pays les plus isolés du monde : la Corée du Nord. Notre tentative d'infiltration a tourné court quand nous avons vu les barbelés et le champ de tir entre les 2 pays à Imjingang, petite bourgade à la frontière. Un pont seulement sépare les deux pays ; pourtant, l'atmosphère ne laisse aucun doute sur l'endroit où l'on se trouve.
En descendant du train et en marchant dans la rue principale de cette petite ville, nous sommes frappées par l'absence de monde. Seulement deux ou trois personnes déambulent parmi les monuments et autres "vestiges" qui rappellent un conflit pourtant actuel. Le silence assourdissant de la ville est coupé par la musique d'un petit parc d'attraction, qui, vide lui aussi, semble de très mauvais goût dans cette atmosphère que l'on sent tendue.

Il est très étrange de marcher librement à côté de l'ancienne voie de chemin de fer qui reliait les 2 Corées il y plus de 60 ans, puis de passer le stand qui vend de l'argent nord coréen avant de terminer la visite de la ville par une vieille locomotive rouillée et criblée de balles témoignant de la violence du conflit.
Un point positif cependant : en marchant sur le Pont de la Liberté, en passant devant le Temple de la Liberté et en découvrant les messages de paix laissés par tous les visiteurs précédents, on prend tout de même la mesure d'une volonté de réunification très forte.

Enfin, nous avons étées un peu frustrées de savoir que l'observatoire Dora, qui permet de poser le regard sur la très secrète Corée du Nord au travers de jumelles n'est qu'à quelques centaines de mètres, dans la DMZ. Seulement, les postes de gardes entourés de grillages et fils barbelés nous ont dissuadées de nous y aventurer par nous-mêmes. La prochaine fois, nous préparerons un plan d'infiltration sans faille et nous vous ferons un résumé de ce que nous avons vu :D

Jeju : repaire des Harubang


Busan nous a rendues curieuses
et nous sommes parties à Jeju pour des eaux plus clémentes. on peut rejoindre l'île de deux façons : par avion (cher mais rapide et confortable) ou en ferry (lent mais économique et le confort dépend du budget fixé par le voyageur). Nous avons évidemment opté pour une troisième classe dans le ferry de nuit, qui met 11h pour faire la traversée de Busan à Jeju. Après une nuit un peu spéciale (la troisième classe donne accès à une grande salle où on a la joie de partager un sol bien dur avec plein d'autres personnes), nous rencontrons notre premier Harubang, symbole millénaire de l'île lors de notre trajet en bus pour atteindre notre auberge.
Les cartes sont assez trompeuses car nous avons rapidement découvert que l'île, toute petite sur la carte, fait en fait 250 km², et qu'il nous fallait une 1h de bus pour y arriver. Qu'à cela ne tienne, nous avons tout de même directement mis le cap sur Seogwipo, deuxième ville de l'île, où nous avons passé l'après-midi. A 19h30, nous prenons la sage décision de rentrer à l'auberge puisque le service de bus se termine à 22h. Simplement, à Jeju, cela ne signifie pas que le dernier bus part à 22h, mais qu'il n'y a plus de bus du tout. Ainsi, horreur à la moitié du chemin : notre changement de bus est impossible, car il n'y a évidemment plus de bus pour notre arrêt. Heureusement que le chauffeur de notre premier bus était adorable, car il a appelé pour nous un taxi, que nous avons pu partager avec 2 Coréennes originaires de Busan, un peu bavardes, mais qui se retrouvaient dans la même situation.
Le lendemain, nous nous étions fixées comme objectif l'ascension du mont Halla-san, mais le manque de préparation nous a fait nous lever trop tard, et nous apprenons que nous devons rejoindre le check-point obligatoire avant 13h. Comme nous n'étions prêtes qu'à 11h et que le trajet en bus prend 3h, nous avons finalement du nous résoudre à passer la matinée à la plage. Une fois encore, l'entrée dans l'eau est difficile car elle est un peu frisquette, mais des poches d'eau plus chaudes rendent la tâche plus aisée. Après avoir fait trempette, nous avons pris la direction de la ville de Jeju, qui comme Seogwipo, est une ville relativement étendue avec une forte tendance "station balnéaire", où on retrouve la marque de fabrique de la Corée capitaliste, à savoir magasins et shopping center souterrain.
Après 2 jours passés à Jeju, il est temps pour nous de reprendre le ferry pour Incheon (1h cette fois-ci), où nous allons dormir avant de rejoindre Séoul, ultime étape de notre voyage.

Frénésie de shopping 2 : Séoul


Nous avions précédemment succombé à la dépense intempestive à Fukuoka ; nous avons remis le couvert à Séoul, où tout -strictement tout- incite à la consommation : nourriture à chaque coin de rue, vêteme
nts en tous genres, chaussures (là encore, on se demande ce que les Coréennes en font), centres commerciaux immenses (compter 11 étages pour les plus grands à Dongdaemun)... Séoul est un vrai temple de la consommation.
Mais Séoul, c'est tout de même un peu plus que du simple shopping : quelques visites culturelles au palais Gyeongbokgung et au Village traditionnel Hanok, et surtout une vie de nuit que nous n'avons pu observer nulle part ailleurs ! Les magasins et cafés ferment à minuit, certes, mais les bars et les clubs sont ouverts jusqu'à l'aube. Imaginez par exemple, dans un parc, des centaines de personnes rassemblées pour danser, écouter de la musique, boire un verre et profitez de la vie, sans que cela ne dégénère à aucun moment. L'absence de criminalité dans la rue nous a d'ailleurs bien changées de ce que nous connaissons, et nous avons apprécié nous balader de nuit sans aucune crainte.

Notre guest-house est située à Hongdae, un des quartiers les plus étudiants (l'université a donné son nom au quartier) et vivants de la ville. Les étudiants exposent et jouent de la musique dans la rue, ce qui donne son atmosphère alternative très particuliaire au coin.
Séoul est constituée de nombreux quartiers où on peut apprécier les différents visages de la mégapole : on prend son temps le long du canal Cheonggyech'eon qui traverse une bonne partie du centre, on dépense sans compter à Dongdaemun, on boit et on mange à Hongdae, Sichon, et on visite Gwanghwamun où se trouvent la majorité des lieux culturels.
Séoul est clairement une ville où il fait bon vivre, et dépenser...

Busan


La Corée est notre dernière destination avant de rentrer chez nous. Nous y sommes entrées par Busan, deuxième plus grande ville du pays, après un trajet en ferry de 2h30 environ dans un cadre plutôt luxueux. Busan est une ville coréenne type avec beaucoup de magasins, pléthore de Dunkin Donuts… mais ce qui définit Busan sont ses plages, notamment Haeundae, la plus célèbre du pays. Après avoir barboté dans les eaux chaudes d’Asie du Sud-est, celles de Corée nous ont paru bien froides et notre courage limité nous a incitées à aller nous promener en ville visiter le marché aux poissons et manger, notre passe-temps favori en Corée : Mary raffole des mandu, raviolis coréens farcis à la viande ou au kimchi. Nous avons aussi mangé des kimbap, équivalent du futomaki japonais, des jjigae, ragoûts en tous genre (kimchi, tofu, soja), entre autres plats. Bien sûr, nous avons eu notre passage obligé au Dunkin Donuts, lieu fréquenté extrêmement fréquemment par les Coréens.
L’Asie du Sud-est regorge de lieux culturels à visiter. La Corée, en revanche, est un pays à vivre : pour envisager de connaître le pays, il faut visiter les endroits où se rend la population (notamment restaurants, marchés, bars, etc.) pour vraiment s’imprégner du pays. Nous avions d’ailleurs déjà remarqué cette tendance au Japon, et elle s’est confirmée en Corée. Les plages de Busan étant trop froides pour nos pieds délicats, nous prenons le ferry pour passer les prochains jours à Jejudo, la plus grande île de la péninsule, et l’endroit où se rendent les couples pour passer leur lune de miel.

vendredi 26 août 2011

Le château de Kumamoto

Notre venue à Kumamoto n’était motivée que par deux choses : visiter le château, et voir les endroits où Miyamoto Musashi a pris sa retraite pour rédiger les ouvrages qu’il a laissés à la postérité. En arrivant au terminal de bus, la première chose qu’on voit sont les remparts du château, donc impossible de ne pas le trouver ! C’est particulièrement bien tombé parce qu’on n’avait pas prévu de passer la nuit en ville ! (Il est en effet presque impossible de trouver des auberges à prix abordables. Toute économie est donc à prendre en compte.)
Le château est immense et vraiment sublime, comme on peut le déceler sur les photos sur google. En revanche, nous avons été un peu déçues par l’aménagement intérieur, et surtout l’absence totale d’explications sur la façon dont les gens qui y vivaient y passaient leurs journées. Pas d’immersion dans la vie de tous les jours, ni même de mobilier : le château est devenu un musée qui montre la grandeur japonaise en alignant les noms de tous les châtelains ainsi que des images de tous les châteaux du pays. Nous conseillons donc de passer plus de temps à se promener dans les jardins du château plutôt qu’à grimper les 6 étages qui le composent.
Après cette étape médiévale, nous sommes parties à la recherche de l’ancienne demeure de Musashi, qui n’est symbolisée que par un pilier qui rappelle qu’il a vécu à Kumamoto : indice un peu mince quand on sait le rôle qu’a joué ce samurai dans l’histoire de l’art du sabre japonais. Néanmoins, nous avons pu apprécier le parc adjacent –qui longe aussi les locaux de la NHK. Notre journée culturelle s’est terminée par un retour à Fukuoka, où nous avons passé les deux jours suivants à nous balader à nouveau avant de prendre le ferry pour Busan.

jeudi 25 août 2011

Nagasaki, 60 ans après


Nous sommes parties de Fukuoka pour nous rendre au Sud de l’île de Kyushu, direction Nagasaki. La ville est principalement connue pour avoir été la cible du bombardement atomique américain pendant la Seconde Guerre Mondiale. Pourtant, 60 ans après le bombardement, la ville ne retient quasiment rien de la bombe atomique (mis à part un musée que nous n’avons pas fait). En revanche, et étonnamment, plusieurs endroits de la ville retracent encore la présence étrangère. Fondée par des missionnaires portugais au 16ème siècle, la ville compte encore quelques églises. Mais le vieux quartier hollandais (Hollander Slope), ou encore l’ancien comptoir de Dejima rappellent fortement que Nagasaki était surtout, au temps des Tokugawa, le seul contact du Japon avec le monde extérieur.
La ville que nous avons découverte est une petite ville calme peuplée par des magasins en tous genres, comme un peu partout en Asie. Nous avons tout de même complété notre répertoire « gastronomique » à coups de curry japonais, de takoyaki, de dangos et de crêpes trop riches. Nous nous sommes promenées pour voir les quelques temples de la ville, mais nous avons surtout profité de l’atmosphère paisible pour nous ressourcer avant de partir en Corée.
Le trajet de bus de Fukuoka nous a paru très court en comparaison de ceux qu’on avait faits en Asie du Sud-est ; la propreté, quant à elle, nous a fait penser à un décor en carton-pâte tant elle nous a semblé irréelle –comme un manga de Taniguchi. Après nos deux jours de repos à Nagasaki, nous prenons de nouveau le bus pour Kumamoto, un peu plus à l’ouest.

dimanche 21 août 2011

Frénésie de shopping à Fukuoka


Nous avons donc quitté la beauté des paysages du Vietnam pour une destination de choix : le Japon. Première étape à Fukuoka, après une longue nuit passée dans les avions et l’aéroport de Shanghai.

Horreur à l'arrivée : une douanière zélée me demande d'ouvrir mon sac durement packé pendant 1/2h la veille ! Une grosse demi-heure plus tard (le temps de tout vider et de tout reranger), je rejoins Marylène au terminal de Fukuoka, où nous avons pu expérimenter un shuttle bus gratuit et propre ! (La propreté nous a d'ailleurs particulièrement sauté aux yeux après 1 mois en Asie du Sud-Est). On décrit souvent les Japonais comme froids, surtout en présence d'Occidentaux, mais il n'en est rien. Un simple konnichiwa vous ouvre les portes de l'amabilité et de la gentillesse japonaise. On en a eu la preuve au point d'information ou nous avons eu droit à un "comme elles sont mignonnes !", simplement après avoir baragouiné quelques mots en japonais. Sachez aussi que si vous êtes perdu, une rabatteuse du quartier rouge sera ravie de vous accompagner jusqu'à retrouver votre chemin (testé et vérifié).

Petit trajet en métro pour trouver une des deux seules guest-houses de la ville et nous voilà reparties en vadrouille pour une expédition reconnaissance avant shopping massif. Nous laissons derrière nous le Vietnam où on trouve des chaussures à chaque coin de rue pour une ville où on vend massivement des... chaussures !  (C'est à se demander ce qu'ils en font !)
Le Japon était très attendu -surtout par Mary- et il ne nous a pas déçues. Nous avons décidé de goûter toutes les spécialités : ramen, udon, gyoza, sushi accompagnés de saké chaud (choix étrange en la saison mais terriblement délicieux) en plus des désormais inconditionnels doughnuts et autres sucreries. Les distributeurs et les kombini (supermarchés ouverts 24h/24) sont partout pour vous proposer aussi divers gâteaux, onigiri et boissons - et Marylène a déjà commencé à craquer pour des chaussettes trop "kawaii".

Fukuoka est la plus grande ville de l'île de Kyushu, mais ce n'est pas un endroit très culturel (peu de temples ou de palais), aussi nous avons été "forcées" à nous livrer à l'activité principale de la ville : le shopping. Les centres commerciaux sont partout, et il y en a pour tous les goûts. Nous aurions aussi pu nous détendre en jouant au pachinko dans les immenses salles qui fleurissent un peu partout, où même simplement dans un game center, mais le shopping prend une autre dimension au Japon, et on peut y passer la journée sans voir deux fois la même chose.

On a aussi enfin eu l'occasion de tester les fameuses toilettes japonaises. Selon Mary, elles sont parfaites : désinfectant de lunette, bruit de chasse d'eau pour les timides, jet d'eau nettoyant, lavabo-chasse d'eau pour se laver les mains, ... Petit conseil néanmoins : faites attention à bien régler la puissance du jet d'eau ou il peut être douloureux !
En bref, Fukuoka n'est pas la plus grande ville du Japon et sûrement pas la plus représentative, mais elle a pu nous en donner un aperçu sympathique ... et coûteux ! ^_^

jeudi 18 août 2011

La baie d'Along, le paradis sur terre

Pour nous délasser du trafic incessant d'Hanoi (on fait ça de plus en plus), nous sommes parties en croisière dans la baie d'Along pendant 3 jours. Enfer pour tous nos amis addicts du net : il n'y a pas de wifi dans la baie ;)

(Aucune photo ne peut rendre la majesté du lieu)

Nous avons donc pris le bus depuis Hanoi jusqu'à Along City, où nous avons dû prendre un beau bateau dans lequel nous avons passé la nuit. Dès lors, tout ce que nous avons vu nous a subjuguées : des paysages d'estampe à perte de vue couplés à une eau verte sublime -et chaude !- dans laquelle nous avons pu nous baigner pour nous rafraîchir (on a pris des coups de soleil en restant sur le pont à sécher pendant 30 minutes !) et bien sûr, une nourriture excellente.
Programme de la première journée en bref : croisière, visite d'une caverne, baignade et kayak.

Après notre première journée chargée, la deuxième nous est apparue comme une vraie journée de vacances : vélo sous un soleil de plomb, visite d'une deuxième caverne qui a contenu un hôpital durant la guerre du Vietnam, et, surtout, baignade tout l'après-midi dans le lagon bleu de l'île aux singes. Une fois encore, nous avons très bien mangé, et un couple d'Espagnols de notre groupe ont improvisé une sangria made in Vietnam, où les pommes sont remplacées par de l'ananas -un vrai délice ! Et après ça, repos sur le bord de la plage dans un petit bungalow bien sympathique.

La troisième journée a commencé par un réveil brutal pour moi : je reste persuadée qu'un singe s'est enfui à toute vitesse de notre chambre (il s'était incrusté par le trou dans la salle de bain). Si ce n'est pas un singe, c'était un cafard géant, que l'on trouve partout la nuit (la moustiquaire étendue au-dessus du lit nous a d'ailleurs évité d'ingurgiter de nombreux millepattes). Après un petit déjeuner copieux, nous avons remis le cap vers Hanoi, où nous avons passé très peu de temps avant de décoller pour le Japon, notre prochaine destination.

Survivre au trafic vietnamien le retour : Hanoi


Après le trajet en bus le plus bizarre qui soit (chargement de caisses « vivantes » dans le bus, karaoké avec Modern Talking chanté par un Vietnamien sous un éclairage de boîte de nuit), nous voici enfin à Hanoi, la capitale du Vietnam. Nous pensions avoir laissé le gros du trafic derrière nous à Hô Chi Minh… grossière erreur ! Hanoi pullule de scooters qui ne s’arrêtent pas au feu rouge, mais qui continuent à nous éviter avec une dextérité déconcertante.

L’attraction principale d’Hanoi réside dans le mausolée Hô Chi Minh, un bâtiment étrange où le corps de l’oncle Hô embaumé est conservé depuis sa mort en 1969. Une sécurité digne d’un terminal d’aéroport (Mary a failli se faire expulser pour cause de toux intempestive –l’émotion, sans doute) et un flot continu de touristes nous ont accompagnés durant toute notre visite, qui s’est révélée assez triste quand on pense que l’ancien chef de l’Etat ne souhaitait pas que son corps soit montré à la foule, ce qui le place à part dans le panthéon communiste.

Mais Hanoi, ce n’est pas seulement un ancien chef d’Etat qui a marqué le pays. Comme dans le reste du pays, l’influence chinoise se ressent un peu partout, et le sublime Temple de la Littérature en est une preuve époustouflante. Il s’agit du plus grand temple confucéen du Vietnam, et une idole représentant Confucius veille sur les lettrés qui viennent à sa rencontre. Nous avons d’ailleurs franchi la porte du Talent et celle de la Vertu, dont nous n’avions pas besoin assurément, mais cela ne coûte rien ^_^

Outre la chaleur qui nous a fait des doigts tous boudinés, nous nous sommes promenées le long du lac Hoan Kiem, où nous avons retrouvé nos camarades brésiliens, juste après avoir évité les vendeuses ambulantes qui vous chargent de force leurs marchandises sur les épaules (après 1 semaine, l’épaule de Mary est toujours douloureuse).

Hanoi, c’est enfin la capitale mondiale du pho’, la plus grande tradition culinaire du Vietnam. On s’en est donc données à cœur joie sur les stands qui bordent les rues du quartier historique !

Tradition et modernité à Huê : citadelle impériale et DMZ

Après notre journée et demie de repos à Hoi An, nous continuons à remonter vers le Nord, et nous faisons étape à Huê, où se trouve une magnifique citadelle d'influence chinoise, qui a vu la fin de l'empire vietnamien. Nous avons déambulé dans les vestiges de la dynastie Nguyen, dont le dernier empereur, Bảo Đại, s'est retrouvé cloîtré dans la Cité Interdite Violette sous la tutelle française, et a abdiqué avant de s'exiler vers la France en 1945.


Notre visite des ruines nous a donné envie de voir la DMZ (Demilitarized Zone) située environ 100km plus au Nord. La DMZ a séparé le Nord et le Sud du Vietnam pendant les quelques années où la guerre a été la plus intense, avant une réunification qui a mis un terme au combat. Nous avons opté pour un tour avec une guide anglophone avec une relation atypique au conflit : deux grand-pères morts au combat, une grand-mère viêt-cong et un père dans l'armée sud-vietnamienne. Pas de propagande pro ou anti-communiste donc, rien que des faits et des visites des lieux les plus marquants du conflit : nous nous sommes promenées dans les tunnels de Vinh Moc, où nous avons pu imaginer les habitants confinés dans les tunnels alors que les bombardements faisaient rage au-dessus de leurs têtes ; les nombreuses collines du centre du Vietnam, épicentre du conflit ; le musée de la guerre, qui est en réalité un musée de la propagande mal déguisé.


Le rôle que Huê a joué dans le développement du pays est remarquable et il est étonnant de voir qu'il s'agit aujourd'hui d'une petite ville paisible, loin du bruit et du trafic de Saigon. Nous avons dégoté une petite perle dans l'ancienne capitale impériale sous la forme d'une petite pâtisserie française dont les viennoiseries ont un bon goût de chez nous. Il s'agit d'ailleurs d'une ONG que nous vous recommandons vivement !

mardi 9 août 2011

Hoi An, l'Atlantide vietnamienne


HOI AN

Nous avons eu la joie en partant d’Hô Chi Minh Ville de tester le sleeper bus : une sorte de bus couchette assez confortable, à condition de ne pas s’asseoir sur les 5 couchettes alignées au fond, surtout quand vous ne connaissez pas les gens à côté de qui vous dormez !
Le bus nous a mené en 24h vers notre destination suivante : Hoi An, une petite ville très mignonne à 600km d’Hô Chi Minh. Logées dans un hôtel avec piscine, pas très cher évidemment, nous avons pu visiter la ville avec nos nouveaux amis rencontrés lors du long trajet en bus. Dans la vieille ville, les anciens temples et maisons traditionnels côtoient les boutiques qui regorgent de souvenirs en tous genres. Nous avons passé le temps agréablement en déambulant dans les rues et en dégustant des gâteaux dans les pâtisseries (le Vietnam regorge de pâtisseries, à notre grand bonheur).
Nous avons appris aussi de la bouche de notre barmaid (célibataire et à la recherche de l’amour, qu'elle a trouvé en la personne de Rubens ;) ) qu'Hoi An est une ville qui a l’habitude de vivre sous l’eau. Une fois par an, les habitants montent tout leur mobilier au premier étage grâce aux trappes installées un peu partout. Ils sortent les bateaux pour affronter la crue causée par les fortes pluies entre juin et septembre.
Mais Hoi An, c’est aussi les white roses, une spécialité culinaire légère et raffinée, une ville facilement accessible à vélo, si tant est qu’on fait toujours attention au trafic. Hoi An gagne aussi à être visitée de nuit : les lampions traditionnels illuminent les allées de la vieille ville et les sculptures disséminées dans le canal prennent une toute autre ampleur. Le rendu est vraiment joli.
Nous avons aussi profité de la présence d’une très belle plage pour nous prélasser le temps d’une matinée, parce que mine de rien, c’est toujours mieux que la piscine !

jeudi 4 août 2011

Le delta du Mekong


Le trafic trépidant de Saigon a failli nous tuer, alors on a décidé de prendre une journée off pour visiter le Delta du Mekong et nous faire bercer par le cours tranquille du fleuve. Le courant y est en fait plutôt fort, et notre bateau a failli verser, jusqu'au moment où les passagers ont compris qu'ils ne pouvaient pas tous se mettre du même côté !

Une fois le poids bien réparti, nous nous sommes mis en route pour la visite de plusieurs îles accompagnées de dégustations diverses et variées (thé au miel artisanal, bonbons au lait de coco, whisky vietnamien à la banane, fruits).

Nous avons bien sûr tout testé, sauf le porté de python, celui-là, il est moins bien passé que les bonbons ou le whiskey. Nous avons aussi eu la chance d'avoir un guide, très drôle, qui souhaitait vraiment faire découvrir le coin. Accessoirement, il nous a aussi fait naviguer sur plusieurs embarcations (bateau à moteur et pirogue) pour pouvoir évoluer plus facilement dans les environnements différents qui constituent le delta : grandes étendues d'eau où se rejoignent les deux bras du Yangzi, mangrove dans les petites artères, et bien sûr les îles qui font du delta bien plus qu'un simple plan d'eau qui se jette dans la mer.

La journée s'est finie en beauté avec des chants folkloriques, le tout avant de rejoindre Saigon pour une dernière nuit avant de remonter à Hoi An.

Manuel de survie pour traverser la route à Saigon

Nos quelques jours de paix au Cambodge nous ont permis de nous requinquer avant d'entamer la seconde partie du voyage, en commençant par le Viêt-Nam.

Première étape : Hô Chi Minh ville ou, comme l'appellent encore tous les Vietnamiens, Saigon. 

Le passage de la frontière entre Cambodge et Viêt-Nam s'est une fois encore fait en bus, mais rien à voir avec Poipet ! Passage éclair aux douanes géré en toute simplicité, puis entrée au Viêt-Nam tout aussi aisée. Après de nombreuses heures de car (environ 24 tout compris), nous voici enfin arrivées dans la première ville du pays, notamment en termes de scooters. Le trafic ininterrompu des mobylettes, qui se contentent d'éviter les piétons qui traversent sans ralentir une seule seconde, nous a fait réviser notre jugement sur le trafic à Bangkok, finalement beaucoup moins chaotique. Nos premiers essais -timides- pour traverser la rue nous ont évité de justesse de nous faire percuter, aussi on a essayé la méthode viet : traverser lentement mais sûrement sans jamais s'arrêter. C'est bien plus efficace, et ça évite de nombreux coups de stress.

Hô Chi Minh est immense, donc nous n'avons vu que les endroits les plus prestigieux : la Pagode de l'Empereur de Jade, qui est en réalité assez modeste comparée aux temples qu'on a pu voir précédemment, et surtout le Musée de la Guerre, qui nous a coupé le souffle. Photos diverses et variées des personnes tombées au combat (reporters de guerre, soldats, civils) mais aussi une sélection d'illustrations des effets néfastes post-conflit, notamment l'Agent Orange, qui fait encore de nombreuses victimes au Viêt-Nam. 

Cette visite nous a pas mal miné le moral, mais on a quand même fait un tour au marché Ben Tanh, immense rassemblement de stands qui vendent des produits de la vie de tous les jours et des souvenirs. 
Pour la suite, on a choisi de partir passer une journée dans le delta du Mékong pour nous changer les idées ! 

mardi 2 août 2011

Phnom Penh : under construction

Juste après les magnifiques temples d'Angkor, nous reprenons le bus pour Phnom Penh, la capitale du Cambodge. Une étape d'une journée seulement, bien courte en réalité pour profiter vraiment de la ville. En nous baladant, on ne peut aussi s'empêcher de remarquer que les chantiers sont partout, la ville est clairement en plein développement et sera sûrement méconnaissable d'ici quelques années. Néanmoins, il est agréable de se promener le long du ramblais qui borde le Tonle Sap, bordé de restaurants et magasins, et où les Cambodgiens font du sport sur les machines de musculation en plein air, regardent les jeunes danser ou se détendent, tout simplement. Contrairement au rythme effréné de la vie à Bangkok, Phnom Penh est une ville où on prend son temps, comme nous l'avions déjà découvert à Siem Reap.

Après un slalom entre les "Hey Lady, want Tuk-Tuk?" qui nous poursuivent toujours où que nous allions, nous avons tout de même pu visiter le Palais Royal et la Pagode d'Argent, qui ressemblent aux temples et aux palais thaïlandais, ce qui n'enlève rien à leur charme.
Dans un registre plus sombre, nous avons aussi visité Tuol Sleng (S-21), l'ancienne école devenue centre de détention et de torture sous les Khmers Rouges, et aujourd'hui le musée du Génocide.
Tuol Sleng retrace les heures les plus dures du régime de PolPot et de l'histoire cambodgienne. Des photos des détenus ornent les murs et il est possible de visiter des salles de classe transformées en enclos individuels pour aliéner d'autant plus les prisonniers.

Cette étape à Phnom Penh a aussi été l'occasion de revoir notre ami Vibol, qui a su nous présenter sa ville sous les meilleurs aspects : Monument de l'Indépendance, la construction du pont qui évitera une catastrophe comme celle arrivée l'année dernière lors du Festival de l'Eau, les restaurants locaux et enfin l'hospitalité cambodgienne arrosée d'Angkor Beer. Bref, vous comprenez maintenant pourquoi il me tarde de retourner au Cambodge !

dimanche 31 juillet 2011

Angkor : my country, my beer

Exit la Thaïlande, nous voici maintenant au Cambodge. Premier arrêt : Siem Reap, pour visiter les temples d’Angkor.

Après le faste thaïlandais, le Cambodge nous parait de prime abord plutôt austère, et le passage de la frontière à Poipet ne nous donne pas vraiment un bon aperçu du pays : misère flagrante, attente considérable, arnaques en tous genres...

Comme nous l’avions lu auparavant, la meilleure chose qui puisse arriver à Poipet est bel et bien d’en partir !

Quelques heures d’attente sans information, et deux heures de taxi plus tard, nous arrivons tard à Siem Reap, ce qui nous permet de planifier les visites des temples pour les jours suivants :

Jour 1 : le mythique Angkor Wat et ses images de cartes postales. Puis Angkor Thom, deuxième complexe le plus connu, mais moins entretenu.

Jour 2 : le Ta Prohm cerné par la végétation et lieu de tournage de Tomb Raider, ainsi que les temples alentour.

Après avoir opté pour le pass 3 jours qui permet d’étaler facilement ses visites, on enfourche nos vélos pour une balade quotidienne de 30 km ! Pour ce qu’il reste à dire, les photos parlent d’elles-mêmes.

Enfin, que dire sur la ville de Siem Reap en elle-même ? C'est une ville plutôt touristique, où la French Touch architecturale est évidente. Cependant, les Cambodgiens sont des personnes charmantes avec un sens du service à toute épreuve, les marchés regorgent de beaux produits à marchander, la nourriture khmère est délicieuse (vous serez tous ravis d'apprendre que j'ai pu manger autre chose que du riz frit ^^), et enfin, mention spéciale à la bière cambodgienne Angkor Beer qui se boit un peu trop facilement, et au Dr Fish Massage qu'il faut absolument essayer (qui n'a jamais rêvé de se faire dévorer les peaux mortes par des poissons affamés ?) !

Comme en Thaïlande, les tuk-tuks pullulent et sont à l'affût du touriste esseulé qui souhaiterait gagner du temps en ville. Nous ne retiendrons que la célèbre phrase : "Hey lady, want tuk-tuk?" qui résume bien la façon de procéder des tuk-tuks cambodgiens. On accorde aussi un Point Confort à la version cambodgienne du fameux moyen de locomotion pour ses coussins moletonnés !

Siem Reap n'est pas une très grande ville, mais elle a su nous occuper agréablement pendant quelques jours, et nous dévoiler de vraies merveilles!

samedi 23 juillet 2011

Koh Samui : beach party !


Nos escapades par monts et par vaux nous ont épuisées. Il nous fallait donc un peu de repos, que nous avons pris à Koh Samui, petite île au large de la Thaïlande et bien connue des amateurs de musique électronique du monde entier pour la Full Moon Party qui se tient tous les mois sur l’île jumelle Koh Phangan. Koh Samui en elle-même est une station balnéaire étonnamment occidentalisée : les restaurants proposent des plats étrangers à la pelle– surtout européens– (Marylène a d’ailleurs honteusement succombé au burger/frites) et la majorité des commerçants parle anglais, voire français dans de nombreux cas. On a d’ailleurs pu vérifier que l’île était majoritairement visitée par des européens, anglais en tête de liste, lors de nos trajets en ferry jusqu’à Koh Phangan.


Si le transport lors de la Full Moon Party est relativement complexe, l’ambiance en vaut la chandelle : musique à ne plus savoir où donner de la tête, alcool à volonté servi dans des petits seaux de plage, une quantité impressionnante d’amateurs venus s’amuser, et des stands à n’en plus finir. Pour ceux qui connaissent la série skins, vous aurez un aperçu de l’ambiance. Après une nuit bien courte passée à danser et à essayer de rentrer à l’auberge –ça n’a pas été une mince affaire mais nous y sommes parvenues– on a profité d’une deuxième journée de farniente avant de repartir sur les routes, direction Siem Reap, Cambodge, où nous sommes parties visiter les sublimes ruines d’Angkor !

Sukhothai : l’ancienne capitale bouddhiste


Bangkok nous a appris quelques petites choses sur la culture thaï : marchander tous les prix, vérifier qu’on nous a donné la bonne direction ou encore que épicé est un terme élastique…
On a alors décidé de faire une petite incursion dans le passé de la Thaïlande en nous rendant à Sukhothai, ancienne capitale au nord du pays.

Première impression très positive car les gens sont très ouverts, disponibles, et vraiment prêts à aider, en fait à peu près comme toutes les personnes que nous avons rencontrées en Asie.

Après au moins 7h de car, nous arrivons donc au terminal de bus de la ville, où nous attend un tuk-tuk. Nous nous étions promis de ne pas utiliser ce moyen de locomotion si nous pouvions l’éviter. Mais à Sukhothai, il n’y a pas de taxis, et le terminal de bus est loin (très loin) de la nouvelle ville. Nous partons donc gaiment avec notre tuk-tuk, après avoir eu des prix négociés tout de même, pour nous rendre à notre auberge et manger un curry tant attendu (et encore un riz frit moins attendu pour Marylène).

Le lendemain, nous optons pour le bus pour nous rendre dans la vieille ville, où nous louons des vélos. Nous voici donc parties sur les routes, visiter des ruines… jusqu’à ce que la chambre à air de mon vélo crève. On s’arrête donc pour la rafistoler – un énième patch et le tour est joué – et nous repartons en quête de plus de ruines. Seulement, nous avons été rattrapées par la saison des pluies : le temps de nous abriter sous un parasol pour que la pluie cesse, et de nous ennuyer car la pluie ne passait pas, nous repartons trempées à l’assaut des temples. Après cette visite très intéressante, nous remettons le cap sur Bangkok, le temps tout de même de prendre un car pour Koh Samui et sa mythique Full Moon Party !

jeudi 21 juillet 2011

Bangkok : mafia du tuk-tuk !


Après notre courte escale à Krabi, nous avons mis cap au nord, vers Bangkok. Simplement, arriver à 5h du matin après un trajet de 8h de bus ne nous a pas donné une très bonne impression de la ville : à peine sorties du bus, nous voici assaillies par les : « Teksi ? Tuk-Tuk ? Where you go ? 300 Baht ? ».
Heureusement, cette première impression passe assez vite. Après quelques judicieux conseils recueillis auprès de notre aubergiste, nous nous sommes rendu compte qu’en Thaïlande, et particulièrement à Bangkok, le marchandage est un art. Nous nous sommes aussi prises au jeu : négocier avec le sourire et fermeté, c’est la clé du voyage petit budget en Thaïlande !
Après une courte escale à l’embassade du Vietnam qui nous a fait nos visas dans la journée, nous avons pu profiter de Bangkok by night : les néons chers à toutes les grandes métropoles asiatiques y font fureur, le marché de Ratchaprasong – grande star des films de gangsters tournés en Thaïlande – nous a ouvert ses portes, et le Chinatown local, comme tout Chinatown qui se respecte, grouille de monde.
Le seul hic de Bangkok : la pollution ! Après avoir longuement hésité et toussé à qui mieux mieux, nous avons décidé de nous arrêter dans un 7 eleven pour acheter les étranges masques que portent les Japonaises, ce qui a fait un bien fou à nos petits poumons !

Bangkok, ce n’est pas seulement la ville que décrivent les mauvais films d’action. C’est aussi le Bouddha Incliné, représentation phare de la Thaïlande : 36m de long, des pieds immenses et une foule cosmopolite venue admirer la statue.
En conclusion, Bangkok n’est pas la capitale du crime qu’on veut bien nous présenter ; c’est avant tout une ville où (presque) tout est négociable.

samedi 16 juillet 2011

Krabi Town, station balnéaire en devenir


Nous avons donc pris l'avion pour la Thaïlande, direction les plages du sud, plus précisément Krabi Town. Krabi est situé dans le sud-ouest du pays, et il s'agit en réalité plus d'un pied à terre pour se rendre un peu partout dans la région que d'une réelle station balnéaire. La ville en elle-même a quelques très belles vues à nous offrir, notamment de sublimes falaises et la mangrove, dans laquelle nous avons pu nous promener (même si Marylène aurait préféré porter une moustiquaire intégrale pour la traverser).

Krabi est une ville qui vaut le coup d'être vue si vous avez l'intention de mettre le prix pour faire les activités (plongée, trek en éléphant dans la jungle, visite des îles alentour en chaloupe...) mais pas vraiment faite pour des backpackers avec un budget serré. 

En ville, on a quand même trouvé un magnifique temple bouddhiste très sobre pour un temple thaïlandais. Après une journée et demie à visiter tout Krabi Town, nous avons pris le bus de nuit pour Bangkok : climatisation, couvertures et eau offertes ! 

jeudi 14 juillet 2011

Here comes Singapour!


Nous voilà dans la ville de tous les interdits !


Après 5h de bus et 1h30 de bouchons/douanes, nous sommes enfin arrivées à Singapour ! Logées dans le village Malais, nous avons pu profiter des restaurants et marchés habituels qui proposent tous des produits très différents (je n'ai pour ma part toujours pas osé goûter le mythique Durian, dont l'odeur à elle seule me donne envie de... enfin vous voyez) !

Le jour levé, Singapour nous donne un visage très différent : celui d'une ville hyper moderne, où la chaleur à cette époque règne en maître ! Nous pouvons déambuler au milieu des grandes rues bordées de buildings, faire du shopping dans des centres commerciaux immenses hyper climatisés ou encore prendre un succulent donut au Dunkin Donuts.

Singapour est aussi réputée pour ses nombreuses interdictions. Il est par exemple interdit de manger ou boire dans le métro (ce qui est très cruel par cette chaleur), si vous ne voulez pas payer une amende de 500 SG$.


Néanmoins, Singapour recèle aussi ses propres merveilles. Si vous y allez, n'hésitez surtout pas à visiter le Night Safari près du zoo de Singapour. Moyennant 1h de queue et 32$, vous pourrez voir des animaux sauvages de très près. Mais visitez aussi un autre petit paradis : Bukit Timah Nature Preserve. Il s'agit d'un magnifique parc assez grand qui donne vraiment l'impression de se balader en pleine nature.

Enfin, une mention spéciale au Singapouriens, dont notre aubergiste, qui sont très gentils et toujours prêts à aider, ce qui nous a plus ou moins sauvées au moment de prendre le bus (un vrai parcours du combattant) !

Voilà, Singapour, c'est déjà fini, nous avons pris du retard mais nous vous dirons bientôt tout sur notre périple en Thaïlande maintenant, Yihaaaa!
-Mary



vendredi 8 juillet 2011

Melaca : enclave coloniale


Après le rythme effréné de Kuala Lumpur, nous avons décidé de partir faire un peu de tourisme culturel à Melaca, LA ville historique de Malaisie. On s'est retrouvées dans une réplique locale d'Amsterdam avec des bâtiments en brique rouge et des canaux ; cette note se perd parmi beaucoup d'autres : chinoise dans Chinatown et Temple Street, malaise avec les mosquées omniprésentes dans le pays et le palais du Sultan, et même portugaise ! On en a profité pour tester la cuisine Nyonya, typique du coin. C'est un vrai délice : les recettes sont chinoises, les condiments malais. Les plats sont donc épicés mais tout de même très accessibles et les différents goûts se marient à la perfection. La chaleur a eu raison de notre appétit, mais pas de notre gourmandise !

Après une journée et demie à Melaca, nous avons décidé de mettre le cap au Sud, et nous avons donc pris un car pour Singapour.

jeudi 7 juillet 2011

Pour sa santé, manger léger!

Hoy! Hoy!

L'aventure Kuala Lumpur a pris fin ce matin. Bon à savoir:
1. Pour traverser les rues, il suffit de courir vite et de prier! Accessoirement, les trottoirs seront vos meilleurs amis, ... si vous en trouvez.
2. Oubliez régimes Dukan ou autres détox, venez vivre en Malaisie (ou juste en Asie en fait)! Votre vie ne sera jamais aussi saine : il fait bien trop chaud pour manger, boire de l'alcool ou encore fumer! Si vous avez faim malgré tout, n'hésitez pas à aller dans un restaurant. Vous aurez la possibilité de manger très épicé, ou comme moi, du riz blanc et des légumes à longueur de journées. Heureusement, l'eau se consomme à volonté, surtout pour compenser celle perdue par notre corps!

Plus sérieusement, nous sommes parties de Kuala Lumpur ce matin en car, pour aller vers Melaca (petite escale avant Singapour). Que dire sur KL, à part que c'est une ville étonnante, empreinte de contrastes. Une seconde vous marchez dans des rues très populaires, pas très propres et grouillantes de monde où différentes cultures sont complètement mêlées ; mais la seconde d'après, vous vous prenez un boom économique de plein fouet, en passant par exemple par la galerie Suria ou se côtoient Gucci, Chanel et Vuitton près des Petronas.

Bref, après 2 jours passés là-bas, nous sommes perplexes: je pense qu'il faut passer passer par Kuala Lumpur. Cependant, la ville offre moins de surprises que l'on pourrait en attendre. Enfin, en photo, une partie de la façade du plus vieux et plus riche temple de Kuala: le Sri Mahamariamman, et quant à nous, en route pour une autre facette de la Malaisie avec Melaca...

- Mary

mardi 5 juillet 2011

Hajime!


C'est parti pour 2 mois !!

Après une arrivée un peu décevante (galère pas possible pour trouver l'auberge, personne pour nous aider, chaleur à en crever...), mais aussi un repos déjà bien mérité, nous profitons enfin! L'auberge est modeste mais vraiment conviviale, et grâce à notre aubergiste /guide / interprète / restaurateur (qui fait aussi du Pole Dance dans les bus ^^), nous avons un aperçu vraiment sympa de la ville.

La Malaisie est aux confins de 3 cultures (chinoise, malaise & indienne), et ça se ressent bien dans l'architecture (pas vraiment d'homogénéité de style), la nourriture (des odeurs de curry & de nouilles chinoises embaument dans toute la ville) et aussi dans les langues qui fusent dans tous les coins. Le hic, c'est qu'on a un mal de chien à se faire comprendre quand on veut se déplacer (en métro ou en bus, on ne sait pas où on achète les tickets, dans quel sens on va...) Merci donc à notre aubergiste/guide/interprète/restaurateur qui a réussi à nous faire visiter les attractions principales et revenir à bon port !

On ne peut pas tout mettre, alors voici un avant-goût en photo : pour ceux qui ne situent pas, admirez à gauche les Petronas Twin Towers, le symbole par excellence de Kuala Lumpur (parmi les plus grandes tours du monde, et sur le toit desquelles la vue doit être sublime: regardez le film Haute-Voltige, vous comprendrez) ^^

Pour demain, nous avons prévu de visiter Aquaria (un aquarium qui n'a rien à envier à celui de Lisbonne), le quartier commerçant de Bukit Bintang, et d'essayer de refaire un tour de la ville sans se perdre... Ensuite direction Singapour!



samedi 2 juillet 2011

J-2

Décollage imminent maintenant. Malgre le vent de panique qui a pris Mary il y a quelques jours (et qui persiste en fait), tout est pret (ou presque) : billets aller-retour, visa cambodgien, change, premieres nuits sur place. Il ne nous manque que le visa vietnamien, qu'on fera a Bangkok.

Nous partons donc sereines dans a peine plus de quelques heures. A nous Kuala Lumpur!
On vous tient au courant pour la suite ;-)

lundi 20 juin 2011

J-14


Nous y sommes (presque)!

D'ici 14 jours, nous serons arrivées à votre première destination: Kuala Lumpur! Billet aller:OK!

On s'imagine déjà le soleil, le dépaysement, les plages, les restaurants, les vacances, la découverte et surtout les donuts...

Tout est fin prêt. On a tout prévu sauf ...les hôtels, le billet retour, les transports sur place, le sac de voyage, les visas, les vaccins, le change et... tout le reste en fait! Y a encore du boulot. Mais l'important est qu'on pensera bien fort à vous! Enfin, en fait ça non plus on a pas prévu...
Stay tuned for more ;)

-Mary

mercredi 11 mai 2011

Projet de voyage

Quand j'ai proposé pour la première fois à Mary de partir faire un trek dans toute l’Asie, l’idée lui a semblé un peu folle -mais tellement bonne ! 5 ans plus tard, nous voilà (presque) fin prêtes à nous envoler à l’autre bout du monde pour découvrir un coin de paradis.
Nous n’en sommes ni l’une ni l’autre pas à notre premier voyage, mais c’est la première fois que nous partons aussi loin aussi longtemps (Au revoir Xbox, au revoir Playstation... cri de détresse de Mary)

On a pourtant déjà vu pas mal de pays :
Mary : Allemagne, Canada, Espagne, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Royaume-Uni

Seg : Allemagne, Belgique, Canada, Corée du Sud, Espagne, Hongrie, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Suisse


Après l’Europe de l’Ouest, on a décidé de relever le challenge de visiter 7 pays d’Asie en 2 mois : Cambodge, Corée du Sud, Hong Kong, Malaysie, Singapour, Thaïlande, Viêt-Nam ...
Nous avons conscience du fait qu’on ne pourra pas tout visiter, mais on va tout de même profiter au maximum de ces deux mois de "repos" bien mérités pour s’en mettre plein la vue, et bien sûr pour VOUS en mettre plein la vue!
Stay tuned for more ;)

-Seg