mardi 2 août 2011

Phnom Penh : under construction

Juste après les magnifiques temples d'Angkor, nous reprenons le bus pour Phnom Penh, la capitale du Cambodge. Une étape d'une journée seulement, bien courte en réalité pour profiter vraiment de la ville. En nous baladant, on ne peut aussi s'empêcher de remarquer que les chantiers sont partout, la ville est clairement en plein développement et sera sûrement méconnaissable d'ici quelques années. Néanmoins, il est agréable de se promener le long du ramblais qui borde le Tonle Sap, bordé de restaurants et magasins, et où les Cambodgiens font du sport sur les machines de musculation en plein air, regardent les jeunes danser ou se détendent, tout simplement. Contrairement au rythme effréné de la vie à Bangkok, Phnom Penh est une ville où on prend son temps, comme nous l'avions déjà découvert à Siem Reap.

Après un slalom entre les "Hey Lady, want Tuk-Tuk?" qui nous poursuivent toujours où que nous allions, nous avons tout de même pu visiter le Palais Royal et la Pagode d'Argent, qui ressemblent aux temples et aux palais thaïlandais, ce qui n'enlève rien à leur charme.
Dans un registre plus sombre, nous avons aussi visité Tuol Sleng (S-21), l'ancienne école devenue centre de détention et de torture sous les Khmers Rouges, et aujourd'hui le musée du Génocide.
Tuol Sleng retrace les heures les plus dures du régime de PolPot et de l'histoire cambodgienne. Des photos des détenus ornent les murs et il est possible de visiter des salles de classe transformées en enclos individuels pour aliéner d'autant plus les prisonniers.

Cette étape à Phnom Penh a aussi été l'occasion de revoir notre ami Vibol, qui a su nous présenter sa ville sous les meilleurs aspects : Monument de l'Indépendance, la construction du pont qui évitera une catastrophe comme celle arrivée l'année dernière lors du Festival de l'Eau, les restaurants locaux et enfin l'hospitalité cambodgienne arrosée d'Angkor Beer. Bref, vous comprenez maintenant pourquoi il me tarde de retourner au Cambodge !

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