Les cartes sont assez trompeuses car nous avons rapidement découvert que l'île, toute petite sur la carte, fait en fait 250 km², et qu'il nous fallait une 1h de bus pour y arriver. Qu'à cela ne tienne, nous avons tout de même directement mis le cap sur Seogwipo, deuxième ville de l'île, où nous avons passé l'après-midi. A 19h30, nous prenons la sage décision de rentrer à l'auberge puisque le service de bus se termine à 22h. Simplement, à Jeju, cela ne signifie pas que le dernier bus part à 22h, mais qu'il n'y a plus de bus du tout. Ainsi, horreur à la moitié du chemin : notre changement de bus est impossible, car il n'y a évidemment plus de bus pour notre arrêt. Heureusement que le chauffeur de notre premier bus était adorable, car il a appelé pour nous un taxi, que nous avons pu partager avec 2 Coréennes originaires de Busan, un peu bavardes, mais qui se retrouvaient dans la même situation.
Le lendemain, nous nous étions fixées comme objectif l'ascension du mont Halla-san, mais le manque de préparation nous a fait nous lever trop tard, et nous apprenons que nous devons rejoindre le check-point obligatoire avant 13h. Comme nous n'étions prêtes qu'à 11h et que le trajet en bus prend 3h, nous avons finalement du nous résoudre à passer la matinée à la plage. Une fois encore, l'entrée dans l'eau est difficile car elle est un peu frisquette, mais des poches d'eau plus chaudes rendent la tâche plus aisée. Après avoir fait trempette, nous avons pris la direction de la ville de Jeju, qui comme Seogwipo, est une ville relativement étendue avec une forte tendance "station balnéaire", où on retrouve la marque de fabrique de la Corée capitaliste, à savoir magasins et shopping center souterrain.Après 2 jours passés à Jeju, il est temps pour nous de reprendre le ferry pour Incheon (1h cette fois-ci), où nous allons dormir avant de rejoindre Séoul, ultime étape de notre voyage.
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